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Dronavia, grande société vosgienne dans les systèmes de sécurité pour les drones, a récemment dévoilé Kronos, un système de parachute innovant spécialement conçu pour le DJI Mavic 3E. Ce système révolutionnaire permet au Mavic 3E d'atteindre la norme C5 dans la catégorie Spécifique, offrant ainsi une sécurité accrue et une conformité totale avec les réglementations de l'aviation.



Le Kronos est un dispositif de parachute hautement efficace, conçu pour offrir une protection maximale en cas d'urgence en vol. En cas de défaillance du système ou de perte de contrôle du drone, le Kronos déploie rapidement son parachute pour assurer une descente contrôlée et sécurisée, protégeant ainsi le drone et les biens au sol.


Grâce au Kronos, les opérateurs de DJI Mavic 3E peuvent désormais voler en toute confiance, sachant que leur drone est équipé d'un système de sécurité de pointe en cas d'urgence. Le Kronos ouvre de nouvelles possibilités pour les pilotes professionnels et les entreprises qui utilisent le Mavic 3E dans des environnements sensibles ou dans le cadre d'opérations critiques.


En résumé, Kronos de Dronavia représente une avancée majeure dans le domaine de la sécurité des drones. En offrant une protection fiable et efficace, ce système de parachute permet au DJI Mavic 3E de répondre aux normes les plus strictes de la catégorie Spécifique, garantissant ainsi une tranquillité d'esprit totale pour les opérateurs et une conformité totale avec les réglementations en vigueur.


Des évolutions devraient arriver courant 2024 vers la gamme DJI M3 (hors Gamme Enterprise). Le système Kronos est aussi étendu à l'Inspire 3 de DJI.



Depuis le 1er décembre 2023, David Comby a pris ses fonctions en tant que nouveau directeur des programmes drones à la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile), succédant ainsi à Nicolas Marcou. À cette occasion, l'association Fréquence Drone, a eu l'opportunité de lui poser des questions sur les préoccupations actuelles des acteurs du monde des drones en France.


L'un des sujets abordés concerne la mise en œuvre des scénarios européens en catégorie Spécifique, devenus opérationnels depuis le 1er janvier 2024. Cependant, l'examen théorique n'est pas encore proposé en France, bien qu'il soit possible de le passer dans d'autres pays de l'Union Européenne. De plus, il n'existe pas encore de formateur habilité à valider la partie pratique.



Drone FPV qui vole au dessus du foret en plan de face
https://pixabay.com/fr/photos/drone-technologie-cam%C3%A9ra-8499903/


Pour pallier cette situation, des solutions sont envisagées. Fréquence Drone rapporte qu'un régime dérogatoire est envisagé pour les centres de formation souhaitant former des télépilotes aux scénarios de la catégorie Spécifique, même en l'absence de drones de classes C5/C6. Les formateurs devront être titulaires de la qualification théorique STS, pouvant être obtenue dans tous les centres d'examens de l'UE, et prouver leur compétence théorique et pratique dans ces scénarios. Ce régime dérogatoire est actuellement en cours de rédaction et devrait être présenté dans les prochains jours.

Le rapport d'entretien complet avec David Comby aborde également d'autres sujets, tels que les évolutions de la SORA (Specific Operations Risk Assessment) et le traitement des demandes de PDRA (Préparation de Dossiers de Risque Aérien), et est mis à disposition des adhérents de l'association Fréquence Drone.


Cette entrevue souligne l'importance du dialogue entre les autorités de l'aviation civile et les acteurs de l'industrie des drones pour assurer une mise en œuvre efficace et sûre des nouvelles réglementations.


Source : Hélomicro


Image qui montre un drone qui vole avec les différentes réglementation en titre sur l'image


L'évolution des normes de sécurité dans l'utilisation des drones suscite des interrogations, notamment avec le passage des scénarios S1, S2 et S3 vers les catégories OPEN et SPECIFIC. Cette transition représente un changement significatif dans la réglementation des drones en France et soulève des questions sur la sécurité et la gestion des risques.


Les scénarios S1, S2 et S3, qui définissaient les différents niveaux de risque et de réglementation pour les opérations de drones en France, sont désormais intégrés dans les catégories OPEN et SPECIFIC. Alors que les scénarios étaient principalement basés sur des critères de proximité des personnes et de type d'environnement, les catégories OPEN et SPECIFIC prennent en compte une gamme plus large de facteurs, y compris le type d'opérations prévues et les caractéristiques de l'aéronef.


Dans le cadre de la catégorie OPEN, les opérateurs de drones sont autorisés à effectuer des vols dans des zones ouvertes, sous réserve de respecter certaines restrictions et règles de sécurité générales. En revanche, la catégorie SPECIFIC concerne les opérations plus complexes ou à haut risque, telles que les vols à proximité de zones peuplées ou les opérations commerciales. Les opérateurs de drones dans cette catégorie doivent élaborer un dossier de sécurité détaillé, incluant une évaluation des risques spécifiques et des mesures d'atténuation appropriées.


Cette évolution vers les catégories OPEN et SPECIFIC vise à mieux adapter la réglementation aux avancées technologiques et à la diversification des cas d'utilisation des drones en France. Cependant, elle soulève également des défis en termes de sensibilisation et de conformité pour les opérateurs de drones, qui doivent s'adapter à un cadre réglementaire en constante évolution tout en maintenant des normes de sécurité élevées.



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